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A propos

A pas feutrés…

Photographe, photojournaliste, artiste auteur

 

Photographe professionnelle depuis 18 ans, mais pas que !

Je m’appelle Sophie et je suis basée en sud Ardèche. Photojournaliste depuis 2005, je m’intéresse principalement aux sujets qui font sens, aux témoignages, aux mouvements sociaux et sociétaux. Je travaille avec les professionnels et également sur certains projets de particuliers.
Correspondante de presse depuis 2021, professeur de danse depuis 2012, je suis aussi une maman de deux enfants depuis 2004. Je vibre au travers de différentes activités essentielles à mon épanouissement.
Ainsi, j’ai trouvé par l’image le moyen de garder un sentiment fort, d’inscrire des instants de vie, de témoigner de sa réalité, du vivant et le préserver à jamais. Ce qui m’importe le plus est de m’investir dans des projets qui font sens, de rapporter les faits et les choses telles qu’ils se sont déroulés, comme un patrimoine. Curieuse, j’aime me réinventer et explorer de nouvelles thématiques dès lors qu’elles me font écho.
En conclusion, je communique : la danse, l’écriture et la photographie. Raconter, témoigner, capturer l’instant des événements avec soin et esthétisme.

« La photographie est un fragment de temps qui ne reviendra pas. » Martine Franck

« La photographie est l’art de montrer de combien de moments éphémères la vie est faite. » Marcel Proust

« Ce que la photographie reproduit à l’infini n’a lieu qu’une fois.” Roland Barthes

J’ai fait mes premières armes avec mon entourage en proposant des séances intimistes. J’ai essayé d’en sortir des clichés pleins de pudeur et de toucher le fragile, le vulnérable de chacun. La photo prend sens. C’est ainsi que j’y trouve un réel intérêt et y donne de la valeur.

Le marché économique m’oriente vers les photos de mariage abordées sous la forme de reportages. Dès 2005 je me professionnalise, intègre la WPJA, reçois l’award de quelques images puis la quitte. Je traite aussi la photo de maternité.

Avec les particuliers, je cherche à capter l’essence de tout un chacun, l’unique, le singulier. Révéler le sublime est mon leitmotiv, toujours dans le respect et la délicatesse. Je désire montrer autrui comme il ne s’est peut-être jamais vu, espérant transformer son propre regard : l’éphémère capturé.

La vie me propose quelques aventures cinématographiques où j’assure les images de plateau comme les coulisses du tournage… Notamment le tournage de “Boissel” que j’ai exposé en 2012. La photo d’entreprise arrive parallèlement…

Enfin c’est par la rencontre d’un amoureux de la nature que je saisis qu’il est tout à fait possible de retrouver ce sensible, cet intime, ce merveilleux au travers du vivant qui nous entoure. Je témoigne d’une réalité aussi sublime qu’insoupçonnable en qualité d’artiste : l’infiniment petit exposé en 2018 sous le nom “Au cœur de l’intime“. Expo toujours ouverte à proposition.


 «L’art doit réconforter les perturbés et déranger le confortable”. Banksy

Mais c’est dans le photojournalisme que je me réalise, m’épanouis vraiment et pleinement. J’ose enfin me confronter à des sujets durs, poignants, bouleversants. Rapporter les histoires des autres. Témoigner du réel. Ce que l’on préfère cacher, l’indicible.
Je suis guidée par le sentiment profond que ces actions doivent avoir un sens, que nous avons au moins une vie pour apprendre, nous construire, devenir meilleur et gagner en conscience.

Faire sens

Depuis le mois de mai 2020 et pendant 1 an et demi, en pleine période COVID, mon travail s’est ancré au plus proche des soignants et des patients, en particulier au cœur des services de médecine, des urgences et de réanimation du Centre Hospitalier d’Alès-Cévennes.
Je présente l’essence de cinq reportages dans l’exposition itinérante : « Ce supplément d’âme » (à compter du 15 septembre 2021), pendant 3 ans dans le bassin Alésien.
Le fondement de ces reportages est la mise en lumière des travailleurs de l’ombre, ces nombreux acteurs des soins sous toutes leurs formes.
Ses images réalisées au fil de l’eau expriment une quête de sens, de continuité, une intention, un souhait de saisir le public, d’interpeller, d’interroger, de toucher, de bousculer les consciences, de déranger le confort du quotidien et de questionner l’individualisme dans le rapport à chacun. L’esthétique et l’émotion que dégagent les images atténuent le choc de ce questionnement.
Mes photos revendiquent un engagement impliquant parfois santé physique et psychique au service d’autrui : l’abnégation.

Au fil du temps, ces chroniques révèlent les liens tissés entre les soignants, illuminent chaque protagoniste, subliment les métiers dans la justesse des gestes quotidiens. Elles font ressentir l’évolution de chacune des spécialités en qualité d’entité. Elles évoquent également le rapport au corps, les moments charnières et les cycles de vie, la finitude. Cinq volets où je fais face à mes dragons et raconte le quotidien du personnel hospitalier. Un équilibre entre ce que j’observe et ce qu’on me livre.
L’exposition est le synopsis de ces cinq ouvrages : autant d’histoires dont la réunion constitue une œuvre, une saga qui raconte le sens et l’exigence de ma démarche ; ma sensibilité, l’esprit de mon engagement envers ces soignants qui ont su m’accepter, se livrer et m’accorder leur confiance.

Afin d’aller plus loin dans cette démarche, je plongerai quelques 5 gardes au centre de secours de Saint Ambroix auprès du Lieutenant Frédéric Dalcerro et son équipe de sapeurs-pompiers. Immergée au cœur de la caserne, plusieurs interventions m’exposent sur le terrain et interrogent mon envie d’engagement en qualité d’experte mais aussi de sapeur. Malgré tout, je ne parviens pas à intégrer l’équipe du SDIS07, ceci malgré différentes tentatives. Et la vie semble attendre autre chose de moi…

Forte de ces moments éprouvants, bouleversants, excitants, j’imagine bien d’autres projets autour de ces mêmes domaines. Mais cette thématique est mise en suspens par la rencontre d’un artiste peintre qui va m’embarquer dans le monde du Graffiti et de l’Urbex (exploration urbaine). Ensemble nous devenons un duo professionnel : il peint, je raconte. Je flirte avec une forme de légèreté apparente teintée de couleurs punchy, c’est juste. Mais pas seulement, des espaces délabrés, destroys, abandonnés, dévastés, une forme de violence où les artistes peintres, souvent issus du mouvement Hip Hop, Punk pour certains anciens, viennent y poser leur état d’âme : leur joie, leur colère, leur peur, leur espoir et tout ce qu’ils portent singulièrement. Expressions sous des formes vulgaires comme majestueuses, abouties ou hésitantes, ces lieux sont des salles de jeux pour les graffeurs, réels espaces de langage tout à fait admirable. Témoigner d’un état de Société, pour eux, pour moi qui navigue tout naturellement sur ces terrains.

Indubitable coup de cœur, je trouve dans cet univers, une révélation, un véritable espace d’expression. Peu à peu, je me dirige vers l’exploration en solo. J’y découvre des sensations proches de celles du vandale,  le plaisir irrésistible de se mettre en danger, en urgence, source d’adrénaline et d’amusement. Ainsi, je commence à développer un projet qui devient une évidence dans mon parcours de femme, de photographe, d’artiste à part entière (même si ce terme me semble toujours fort pompeux).

Ce projet qui pourrait s’appeler “D’eau et de feu” (©Leus) s’impose à moi et devient incontestablement un leitmotiv, une irrésistible envie. Je me réinvente encore une fois, explore une nouvelle source d’épanouissement tout à fait inattendue. Ce projet en cours de réalisation verra le jour prochainement, je l’espère fort. Je me sens soutenue ici et jusqu’à Bruxelles… dans ce qui me semble capital aujourd’hui.

 

Recherche

Il est à noter qu’en qualité de danseuse, je considère le corps aussi comme un outil de travail et d’expression. Au travers de ce projet que je nourris depuis le printemps 2023, ce projet où je me mets en scène, où je m’expose en quelques sorte (comme diraient les spécialistes en TCC), je m’efforce bien sûr de faire face à des évidences factuelles qui me laissent sans arme, certains de mes démons : l’âge, le temporel, l’inéluctable, l’inévitable.

Mais pas seulement. J’interroge la cohabitation entre le statique et le mouvement, le mort et le vivant, l’agressif et le doux, le dur et le tendre, le brut et le nuancé, la grâce et la grossièreté, l’ordre et le chaos, dans le respect, la pudeur et l’absence de vulgarité. Dans cette fenêtre d’expression, j’aspire à présenter, montrer une dimension esthétique, je cherche à faire coexister des opposés, rapprocher des contradictions, des incohérences, et finalement, peut être, des complémentarités. Une manière de questionner aussi nos rapports humains dans nos différences, nos similitudes et notre complétude.

L’exercice est difficile à différents niveaux : accepter son image et y accorder un regard indulgent en premier lieu, mais aussi et peut être le plus difficile (quoi que…), assumer le choix de “se mettre à nu” au regard et au jugement d’autrui. Plusieurs axes choisis comme la mise en lumière des qualités du mouvement dansé ou exprimé au travers d’atouts féminins, de lignes, de courbes ; le travail de l’image à proprement parler.

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Au cœur de l’intime
25 pièces multi formats, toiles montées sur châssis

 

 

 

 

 

 

Ce supplément d’âme
Actuellement au Centre hospitalier d’Alès – 23 pièces 60*90 Dibon anti uv

 

EXPO en préparation

Ouverte au mécénat pour travailler dans de bonnes conditions, produire les supports.
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D’eau et de feu

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