La maison papiers peints
Alors c’est pas tant cette maison qui est importante dans cet urbex, mais plutôt la personne qui m’accompagne, l’improbable, la surprenante, l’unique : Nanou. Ceux qui la connaissent ne croiraient pas qu’elle m’a suivie en explo. Impossible. Mais ma sœur se prête au jeu et cède à l’urbex, par contre urbex de luxe avec tapis rouge. Je m’explique. D’abord la base : en talons, pas aiguille hein ?! Mais quand même ! Puis, seulement par les grandes ouvertures, pas question de crapahuter. Non, Nanou n’est pas ce que l’on appelle une sportive ou une aventurière. Voilà les règles qu’elle a fixées pour me suivre après de nombreuses sollicitations. Là où elle m’étonne, c’est qu’elle est dénuée de peur et fort curieuse, elle s’extasie de tout ce qu’elle découvre, les volumes, les potentiels gâchés ou inexploités, et se risque bien volontiers et tête baissée dans les espaces sombres et sordides. L’issue de cette micro explo, c’est qu’on va en faire une autre, plus grande, plus surprenant, plus, inquiétant…
La maison ne présente que si peu d’intérêt outre celui évoqué, un lieu fort fatigué… dangereux même.